Chloé Lesiour : Tout feu, tout flamme !

"Je serai sapeur-pompier volontaire toute ma vie !"

Ni parent, ni ami n’a conduit Chloé dans cette voie, seule sa certitude de faire ce, pour quoi elle est faite !
Sa détermination n'a jamais faibli et à 21 ans, la jeune femme a déjà passé plus d’un tiers de sa vie au service des pompiers. Fidèle à sa promesse de petite fille, elle intègre dès 13 ans, la section « Jeunes Sapeurs-pompiers » à la caserne Lille-Bouvines et ce, jusqu’à ses 17 ans, où elle devient sapeur-pompier volontaire et peut enfin rejoindre la caserne de Saint-André.
« Je serai sapeur-pompier volontaire toute ma vie ! Je ne me vois pas arrêter. Je passerai les épreuves et validerai les formations qui me permettront d’évoluer et prendre des responsabilités. » La jeune femme souhaite au moins devenir sergent-chef.
Au-delà, elle verra...car généralement, plus on est gradé, moins on va sur le terrain et ça, pour l'instant, Chloé ne veut pas l'envisager.

Femme et pompier

« En intervention, homme ou femme, nous sommes avant tout pompiers ! Quel que soit le sexe, on se doit d’être au niveau. S’engager dans la fonction, c’est être apte à intervenir, ce n’est donc pas une question de genre, mais de capacités et de compétences à acquérir. »
Chloé consacre beaucoup de ses loisirs au sport, dans l’objectif d'avoir une bonne condition physique : musculation, crossfit, vélo… mais elle aime aussi partir marcher sur la côte d’Opale. 

À la caserne de Saint-André, sur l'effectif de 28 sapeurs-pompiers, 5 sont des femmes. C’est une petite caserne, il y règne écoute et bienveillance. Ils sont soudés et les femmes montent dans le fourgon, dès les premières interventions.
« Ça n’empêche pas, qu’on nous demande de faire nos preuves ! » L’indulgence n’est pas de mise, elles sont pompiers avant tout.

« Je suis devenue sapeur-pompier pour aider les autres »

Etudiante, elle se destine à une carrière dans le social, aider, porter secours, c'est pour elle un vrai projet de vie. « Je suis devenue sapeur-pompier pour aider les autres. » Pour Chloé, c’est important de savoir pourquoi on s’engage.
« Ce n’est pas juste pour porter un uniforme. Ça demande réflexion : suis-je prête à apporter mon aide ? À être disponible ? Bienveillante et respectueuse ? C’est une décision quasi viscérale, ça vient du coeur ou ça n'existe pas ! »
En ce qui concerne Chloé, c'est évidemment "oui" à toutes ces questions.